•  

    BON SERVITEUR, MAUVAIS MAÎTRE

     

    Chaque jour il nous sert ou nous assujettit selon l'importance qu'on voudra lui donner dans sa vie.

    Nous assurant le gîte et le couvert, le nécessaire pour certains, d'autres versant dans le superflu,

    Fortune ou infortune ne rime pas toujours, pour ceux que l'on imagine, avec un infatigable ennui,

    Certaine dira "quel cadeau pourrais-je m'offrir" quand l'autre pensera quelle dépense d'énergie !

     

    Cupidité vous joue des tours quand vous avez déjà tout, trop et que vous êtes encore dans l'envie

    De ce que l'autre vous a acheté, prix payé, qu'aujourd'hui il possède et donc, que vous n'avez plus.

    Et pourquoi pas dans ce cas rejouer la complainte d'Arsène Lupin reprenant son butin puis s'enfuit.

    Quand vous faites de l'argent le seul maître-mot de votre vie, lui ne fait de vous qu'un être asservi.

     

    Est-il question là d'éducation, de calcul, d'un intérêt jamais assez contenté, ou encore, de jalousie,

    D'un jeu de rôle où l'on se prétend bien éduqué mais où, en définitive,le vice l'opposerait à la vertu.

    Sous des airs bien sous tous rapports, la malice se glisse qui trompe l'amitié, le mensonge s'ensuit.

    Bon serviteur, mauvais maître est l'argent, quand l'appât du gain fait de vous quelqu'un qui trahit.

     

    Gageons que la morale vous rattrapera, apportant sa réponse et traçant son sillon contre la vilénie.

    Dans ses bonnes ou mauvaises actions, l'on est un jour jugé en bien, en mal et parfois on est exclu,

    Quand on ne s'applique pas cet unique commandement qu'est l'honnêteté en amitié envers autrui.

    Ne dit-on pas "Bien mal acquis ne profite jamais" à ceux qui pour l'obtenir ont volé, caché et menti.

     


    votre commentaire
  •  

    248. L'ARBRE à POESIES

    Au fil des saisons, elles ne tiennent qu'à un fil, qui les font naître tour à tour, puis les défont, jusqu'à les mettre à terre, tapissant le sol de leurs couleurs, crissant sous nos pas leur colère,

     

    L'ARBRE À POÉSIES

     

    Chaque feuille tient sa rime, de sa base à sa pointe, comptant chaque nervure offerte au vent,

    De la brise légère, frémissante au bruit délicat qui se mêle au chant des oiseaux, à la tempête,

    Ombrageuse et méchante qui siffle aux oreilles et vous embarrasse de craintes, de tourments,

    L'arbre à poésies souffle ses cris, le cœur battant, quand le temps brasse ses notes à tue-tête.

     

    Au fil des saisons, elles ne tiennent qu'à un fil, qui les font naître tour à tour, puis, les défont,

    Jusqu'à les mettre à terre, tapissant le sol de leurs couleurs, crissant sous nos pas leur colère,

    Sous leur manteau à l'automne se cachent tout mignons, à l'abri, ces délicieux champignons,

    Ils iront cuire à la marmite, cèpes, bolets, accueillis par une volaille, agrémentant l'ordinaire.

     

    Un petit écureuil passant par là viendra lui aussi faire sa provision de noisettes pour son hiver,

    Feuilles lui serviront de couverture douillette, ainsi qu'aux passereaux, aux pies, aux merlicots,

    Juste nés tout petits, pas encore préparés aux premiers frimas, au duvet sur la tête bien légère,

    Iront de branche en branche se chercher un abri, frissonnant leur tendre jeunesse, les petiots.

     

    D'ici au printemps, l'arbre à poésies leur contera ses histoires de rennes dans les pays enneigés,

    De personnages, de lutins affairés qui défieront le temps, pour préparer leur arsenal de cadeaux,

    Qu'un certain Père Noël barbu, chaque année parcourant le Monde durant toute une nuit étoilée,

    Faisant frémir les arbres au passage, apportera la joie aux enfants ébahis qui ne diront plus mot. 

     

    248. L'ARBRE à POESIES

    Et iront frire à la marmite, cèpes, bolets accueillis par une volaille, agrémenteront l'ordinaire

     

    248. L'ARBRE à POESIES

    Un petit écureuil passant par là viendra lui aussi faire sa provision de noisettes pour son hiver

    248. L'ARBRE à POESIES

     Les enfants attendent le Père Noël et leurs cadeaux préparés par les lutins au pays des rennes

    248. L'ARBRE à POESIES

     


    2 commentaires
  • 247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Amarettis aux biscuits roses Fossier de Reims

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Biscuits aux raisins blonds

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Financiers aux amandes

     

     

    LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Les gâteaux de voyage, amoureusement préparés par maman, rangés avec soin comme bagages,

     

     

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Madeleines au chocolat

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Petites brioches au sucre

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Muffins chocolat et caramel

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Craquelés au citron

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Mini brownie chocolat

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Cookies fourrés

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Muffins aux pépites de chocolat

    247. LES GÂTEAUX DE VOYAGE

    Biscuits façon Prince de LU

     

     


    votre commentaire
  • 246. AU PLAFOND DE VERRE

    Qu'il soit fait de glace, de cristaux teints sur le plafond d'une grotte à la peinture d'eau bleue

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    Voûte céleste constellée d'étoiles, de givre, de flocons de neige, derrière ses barreaux, la vie, la liberté

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    La Lune, dans cette ronde, entre en cadence au bal de la nuit étoilée, éclairée de diamants et d'opales

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    La connaissance du passé accompli engendre déjà le corridor en transparence du chemin à venir

     

    AU PLAFOND DE VERRE

     

    Au plafond de verre, entre le Soleil et la vie, porte fenêtre s'entrouvre vers le froid mort et l'hiver,

    La connaissance du passé accompli engendre déjà le corridor en transparence du chemin à venir,

    Dans cette grotte de sable au plafond bleu impalpable, bulles de ciel et d'eau y côtoient la lumière,

    Comme une respiration intérieure d'où l'azur serait prisonnier d'un bloc de glace figé pour l'avenir.

     

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    L'homme à la tête à l'envers décline ses racines profondes et comme un clone, s'étire à l'infini

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    D'un carré de ciel, on se fait un jardin d'Eden, s'il existe ici bas, il nous tend toujours vers le haut

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    De bas en haut arc-boutés, étirant leur beauté lumineuse, parlent et se reflètent, réfléchissant le Soleil

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    Au vert jardin du jour succèdent les ombres de la nuit bleue au jardin du ciel, tout aussi lumineux

    246. AU PLAFOND DE VERRE

    Vitrail "l'Arbre de Vie" de la Chapelle des Cordeliers

     

     


    votre commentaire
  • 245. LE RÊVE A SES VERTUS

    Merveilleuse, gracieuse au cou perlé, au décolleté flamboyant de nacre irisée, cache à peine ses appâts, voilant d'un regard distant sa vertu, on se perd dans le songe hypnotique de ses yeux gris vert

     

    LE SONGE AUX YEUX GRIS VERT

     

    Le songe aux yeux gris vert, d'un regard perdu, profond, fixe l'image qui, soudain, vous accapare,

    Pour quel long voyage est-elle en partance, quel amant langoureux occupe ainsi déjà ses pensées,

    Son paysage au-dedans trace ses ombres qu'un sourire carmin dissimule dans cet étrange mutisme

    La belle vous emporterait l'âme du plus sérieux des maris en un instant, gracieuse au nu décolleté,

    Madone au cou perlé flamboie nacre irisée, à la peau blanche de lait dont les courbes vous égarent.

     

    A-t-on dégrafé son corsage, qu'a-t-elle fait de ses habits, sa main gantée sur son sac, tel un verrou,

    L'audace de son apparence contraste avec la présence de cette mélancolie dont elle est imprégnée,

    L'ardente au cœur de perles ne se donne pas si facilement qu'on le croit, elle n'est qu'une étincelle,

    Se rend-elle a un rendez-vous, joue poudrée sous l'attraction subtile d'un accroche-cœur ordonné,

    Si elle en revient, l'homme qui l'a ainsi laissée est-il un gentleman, élégant, en tous cas, assez fou.

     

    Son manteau garni d'un long col de fourrure pour parure cache à grand peine le fruit de ses appâts,

    Est-ce là une nouvelle mode du dessus-dessous qui inviterait l'œil galant à quelques friponneries,

    Ceux qu'elle a croisés en seront quitte pour friser leurs moustaches d'un revers de gant malicieux,

    Tentant de garder bonne contenance et, prolongeant l'instant de sa présence en douces rêveries,

    S'endormant, se promèneront avec elle et ce frivole décolleté offert au vent léger n'y résistera pas.

     

    On échappe pas au souvenir de la lady, une dame ou demoiselle, figée là dans sa beauté éternelle,

    Vêtue de rien, son élégance atteste de son goût pour la mode, son audace forcerait t'elle l'interdit,

    Le voile de ses yeux clairs en dit long de ses secrets, laissant les femmes et hommes en admiration,

    Elle ose le tout pour le tout, regardez-moi de près mais ne me touchez pas, je ne vous ai pas choisi,

    Le songe aux yeux gris vert faisait route, on ne sait vers qui, mais belle, comme un cadeau du ciel.

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires