• 234. L'ART EN MOUVEMENT

    Peintures d'Iris SCOTT 

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Elle court vers la lumière, fleurit sa robe au vent, les pluies sont éphémères qui annoncent le printemps

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Ambiance douceur aux couleurs de fleurs

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    De l'été à l'hiver, la saison colore la scène

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    L'automne au vent frileux annonce l'hiver qui sommeille, riant de la chute des feuilles dans ce décor bleu

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Elle court, elle court et, dans sa robe, attrape le vent

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Au champ de fleurs, la prairie en couleurs, les arbres à l'ombre bienveillante rafraîchissent l'endroit

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    L'heure bleue n'assombrit pas le lieu, qui se fond aux herbes, une promenade nuptiale au clair de lune

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Plumes de paon, délicates et colorées se fondent aux poissons dans l'eau, donnant aux reflets l'harmonie  qui sied à leur image

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Jupe aérienne suit le mouvement de la danse en cadence

     

    L'ART EN MOUVEMENT

     

    L'art en mouvement, ça vous obéit au doigt et à l'œil, ça vous fait un monde de rêves en peintures,

    Et ça ferait danser le Charleston en cadence à une robe qui suit le tempo d'une jambe qui s'élance.

    Iris y peint la toile aux gants de caoutchouc, de la patouille à doigts comme au temps de l'enfance,

    A la vitesse folle du vent qui se déplace, elle vous accroche le regard à de merveilleuses aventures.

     

    Les mains glissent dans le ciel, d'où les nuages se chargent de blanc, s'envolant avec le léger vent,

    Il y déploie son voile immense, la voie ferrée y trace sa route comme une promenade un dimanche.

    Dans un havre de lumières, une belle s'abrite sous son ombrelle, la robe ceinturée sur les hanches,

    On dirait que les fleurs s'impriment sur sa mise, douce et légère, elle nous offre un enchantement.

     

    Dans un jardin, à profusion, Dahlias aux pétales désordonnés n'en finissent pas d'éclore en beauté.

    On croirait que Van Gogh est passé par là, donnant qui un conseil, qui un cours en décor extérieur,

    Veillant avec soin au rythme des touches, aux lumières, aux détails du pointillisme dans le labeur,

    Apportant d'on ne sait où sa bienveillance, son éclairage aguerri à l'artiste par son œuvre inspirée.

     

    Plus loin, un chien s'ébroue dans la nuit, dessinant la géométrie de mille gouttes de fluorescence,

    Son poil roux étincelant trace des ronds, des volutes bleues ciel qui lui donne l'air d'un chien fou,

    Eperdu de bien-être, de bonheur dans sa danse d'après bain, est-il domestiqué ou est-ce un loup,

    Dans son habit lumineux, il scintille tel un feu d'artifices qui n'en finit pas d'offrir sa performance.

     

    Par là, les poissons jouent avec le paon, qui s'amusent de son manteau fait de plumes, d'une traîne,

    On le croirait brodé de mille couleurs, de pierreries précieuses enchâssées, brillant tous leurs feux,

    Aussi, pour un peu il leur ferait la roue et, tout étonnés qu'ils soient de le voir parader en ces lieux,

    La nature l'a curieusement doté qu'il se trouve ainsi coloré, vêtu d'un habit de Cour, telle la Reine. 

     

    Aux coquelicots légers y répondent brassées de fleurs dans une prairie bercée à l'ombre des arbres,

    Le vent y entame son chant, oiseaux leur nid, abeilles y butinent gaiement pour donner leur nectar,

    Dans ce lieu à l'espace vierge de la main de l'homme où la poésie bucolique en fait un temps à part,

    Ici, éloignés des greniers de céréales, point de coléoptères avides de blé naissant, point de zabres. 

     

    Au soir venu une allée de feuillus fait l'heure bleue qui se confond au tapis d'herbes vert émeraude,

    Dans ce mauve lointain, éclairé des lumières d'un jardin aux ombres des arbres qui s'entrecroisent,

    La nuit tombée, à elles seules une galerie de tableaux que s'offre la nature à cette heure d'ardoise,

    On imaginerait déjà poindre le jour et les feux éclatants d'une robe portée par Frida Kahlo qui rôde.

     

    Dans l'eau, c'est un fruit mûr juste tombé d'une branche qui flotte et roule, entrainé par le courant,

    C'est une pêche, une prune joufflue assurément qui s'est échappée pour prendre un bain de rivière,

    Qui n'en finit pas de tournoyer sans se noyer et se trempe jusqu'aux feuilles du dessus au derrière,

    Elle y restera là jusqu'à ce qu'un plus malin l'attrape au passage et vienne la morde à belles dents.

     

    Que voilà un paysage d'automne qui voit tomber les feuilles sous les pas d'une jeune promeneuse,

    Vêtue de son imper, à l'abri sous son parapluie, elle va cheminant, bousculée par le vent innocent,

    L'ocre et le roux se mêlent au jaune qui l'environnent, c'est l'été qui fuit aux vents tourbillonnants,

    Les saisons passent, nous cueillent par leur beauté, nous échappent et reviennent, bienheureuses.

     

    Enfin, la pluie tombée miroite ses mille feux aux lumières du soir dans la ville qui, la nuit, s'éclaire,

    Sous les pneus des voitures, sur les trottoirs, l'eau glisse, illuminant la devanture des restaurants,

    A cette heure les boutiques fermées font place, à la vue de leurs vitrines, aux doux rêves d'enfants,

    Les berlines emmènent les gens apprêtés aux soirées, qui rentreront tard, éclairés aux réverbères. 

     

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Coquelicots jolis s'envoleraient bien vers le ciel qui leur offre une place au Soleil

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Dahlias, merveilles aux pétales désordonnés qui n'en finissent pas de fleurir avec éclats leur beauté

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Joli fruit tombé dans l'eau, flotte, tourne et s'enroule parmi les cailloux, entraîné par le courant

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    L'ambiance lui est douce et légère dans ce jardin de lumières où sa robe se fond, abritée sous l'ombrelle

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Ton ciel immense déploie sa toile bleue blanche, au paysage nu, en promenade le Dimanche

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Automne, Automne, gardez-vous de la pluie, mais regardez bien ses couleurs, c'est l'été qui s'enfuit

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Le rusé renard, de connivence aux couleurs d'automne à Central Park , va, promenant son indolence

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    Un chien qui s'ébroue dans la palette de couleurs et donne à chaque goutte en l'air sa touche de lumière

    234. L'ART EN MOUVEMENT

    La pluie tombée miroite de mille feux les lumières de la ville, sous les pneus des voitures, les réverbères fond luire le soir, aux devantures des boutiques, des restaurants, la nuit s'éclaire


  • Commentaires

    1
    Lundi 12 Septembre 2016 à 11:56

    superbe : "elle vous accroche le regard à de merveilleuses aventures"

     

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