• 226. AU FEU FOLLET

     

    226. AU FEU FOLLET

    226. AU FEU FOLLET

    226. AU FEU FOLLET

     

    AU FEU FOLLET

     

    Au feu follet, le bois flotté lèche ses flammèches aux derniers embruns du soir,

    Et, offrant au soleil en bout de course de quoi raviver ses couleurs au couchant,

    Glisse son reflet miroir au bord de la plage dont le rivage s'extasie avant le noir

    Au bruit léger du clapotis de l'eau répond en crépitant, saccadé,le feu de camp. 

     

    Quand même les mouettes en s'éloignant au large crient leur dernier désespoir,

    Le calme s'empare de l'endroit, apaise l'ambiance du jour, peuplé en excédent,

    A l'abri du rocher, où le sable frais servira au couchage d'un éphémère dortoir,

    Il fera bon plus tard, de s'endormir dans les bras de Morphée pour un moment.

     

    Il n'est pas de repos, il n'est pas de répit, tant que les flammes fixent le brûloir,

    Le regard ébloui, en attendant qu'une branche craque de chaleur en chauffant,

    La fumée, les cendres vacillant au gré du vent prenant la forme d'un ostensoir,

    Sur cet autel impromptu, on prierait Dieu de nous prolonger cet enchantement.

     

    Au loin, dans la nuit qui tombe, les rochers affleurent que l'on peut encore voir,

    Masse sombre à l'environnement rougi aux derniers rayons du soleil miroitant,

    Bientôt on va se coucher et les braises, assoupies dans la nuit, tel un éteignoir,

    Du feu follet, restera le souvenir d'une douce quiétude, le bonheur d'un instant.

     

    226. AU FEU FOLLET

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    226. AU FEU FOLLET

     


  • Commentaires

    1
    Mathilde
    Lundi 27 Juin 2016 à 21:52

    Il ne manque plus qu'une guitare pour chanter une chanson d'Hugues Aufray ;)

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