• 232. QUAND LE SOLEIL EST TROP LOURD

     

    232. QUAND LE SOLEIL EST TROP LOURD

     La Promenade des Anglais à Nice

     

    QUAND LE SOLEIL EST TROP LOURD

     

    Quand le soleil à Nice est trop lourd, que derrière les lunettes, les yeux embués de pleurs sourds,

    Et les étincelles du feu d'artifice, le bonheur en famille, le temps s'est arrêté au soir du 14 Juillet,

    Face à l'horreur de ce camion fou qui les prend pour jeu de quilles sur la Promenade des Anglais, 

    Le jour d'après, fleurs, bougies remplacent corps tombés, gens égarés aux souvenirs qui courent.

     

    Il en faudra combien, de ces veillées, de nuit, de jour, des hommages sur fond bleu, blanc, rouge,

    Combien de vies arrachées, de parents d'enfants meurtris, de centaines d'êtres qui seront brisés,

    Combien d'assassinats commis au nom d'un fanatisme sans limites et de meurtriers jamais jugés,

    Pour que nos gouvernants, les uns après les autres, prennent les bonnes décisions et se bougent.

     

    Qu'on ne s'y trompe pas, la colère et la révolte grondent qui bientôt s'exprimeront dans les urnes,

    Leurs promesses et engagements ne tiennent pas compte de nos espoirs de ressentir la quiétude,

    Juste l'envie de retrouver une vie normale remplie de fêtes, de joie sans crainte de nos habitudes,

    Allons-nous devoir nous cloîtrer chez nous, sinon c'est prendre un risque, diurne comme nocturne ?

     

    Il n'est pas si loin le temps où nous sortions prendre un café en terrasse, entre amis, simplement,

    Il suffira de si peu d'années pour que la France de mois en mois en vienne à enterrer ses enfants,

    Comme dans ces pays où gens fuient la misère, les violences de la guerre qui tuent les innocents,

    Qu'attend-t-on de nous, d'accorder chaque fois notre pardon et de tendre l'autre joue naïvement ?

     

    Il suffit, un attentat de plus sera un attentat de trop, un affront aux fondements de notre Société,

    Si personne ne prend la mesure de la dangerosité de l'ennemi qui nous observe et nous guette ici,

    Nous risquons fort de nous retrouver chaque jour dans des temps de guerre, attaqués sans merci,

    Quand le soleil est trop lourd, que ses rayons brûlent nos âmes, nos cœurs deviendront sans pitié.

     

    232. QUAND LE SOLEIL EST TROP LOURD

     Nice du bord de mer


  • Commentaires

    1
    Mathilde
    Lundi 18 Juillet 2016 à 00:49

    Que c'est beau, les mots sont justes !

    Cette insouciance passée me manque...

    Merci Paty.

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