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244. LAVE DE MER
Comme un geyser de lave éclabousserait la mer, c'est un choc thermique au Soleil du couchant
LAVE DE MER
Comme un geyser de lave qui éclabousserait la mer, c'est un choc thermique au Soleil du couchant,
Brumes en gouttelettes explosent leur couleur soufrée jaune verdâtre auréolée d'un plumetis rosé,
Qu'une barrière bleue bordée de mousse blanche contient vaguement avant de se laisser déborder,
Emportée par le flux incessant de ce halo sorti d'on ne sait où, d'un cratère imaginaire éblouissant.
Au loin, se reflète l'horizon, réponse de l'astre, fatigué d'avoir brûlé si fort, tout du long en journée,
Lui renvoie là par son image dans le miroir apaisé d'une mer déjà sombre qui à cette heure l'efface,
Gouttelettes folies, il n'est plus temps de jouer au soir troublant,bientôt s'endormiront à la surface,
Qu'un souffle de vent rende au ciel son bleuté, calmant donc enfin cette exubérance au soir ambré.
Le noir apaisera cette lave de mer écumant ses colères aux bouillonnements d'énergie incontrôlés,
Il est l'heure d'apprendre à surfer sur la vague, sans éclats ni contradiction, en suivant le courant,
Dormir un peu et reprendre des forces à la nuitée, reposer en silence, un nécessaire enseignement,
Comme le conseil d'un sage bienveillant, l'aiguille de la pendule répondra à cette jeunesse exaltée.
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